Convertir des parcelles agricoles en réservoir alimentaire pour abeilles

Bénéficiaire Fonds de sauvegarde des Abeilles FSAB semis de plantes mellifères

Thierry

Agriculteur (02)

1 000 €

Le problème majeur responsable de la fragilité des colonies d’abeilles reste le manque d’alimentation à certaines périodes cruciales de l’année et le manque de diversité des assolements agricoles. Thierry s’est proposé de convertir 3 hectares de terres agricoles cultivées en réservoir alimentaire en implantant des espèces végétales reconnues pour leur appétence pour les abeilles : trèfles, mélilat, sainfoin, phacélie, sarrasin, bourrache ….

Et ce en + des 12 hectares de luzerne déjà présents sur son exploitation, des cultures de colza et tournesol.

Les 3 parcelles seront implantées dans l’Aisne (02)

Les résultats ont permis de :

          Créer un espace floristique pérenne pour soutenir l’alimentation des abeilles et autres pollinisateurs

          Créer un rucher sur l’exploitation agricole

          Tisser du lien entre agriculteurs et apiculteurs

« Agriculteur à Craonne dans l’Aisne, converti à l’Agriculture de Conservation des Sols depuis 2001, la biodiversité s’est imposée au cœur de mes préoccupations. Bénéficiant d’un environnement très boisé, pratiquant un assolement diversifié (céréales, colza, tournesol, luzerne, betteraves, vesce, féverole, pois chiche, miscanthus, etc..), semant des colzas associés à de la féverole et des couverts luxuriants de radis-vesce-phacélie en inter-culture longue d’août à février, la conception de mon système de cultures favorise déjà la présence d’auxiliaires et de pollinisateurs. C’est donc naturellement que l’idée de protéger, nourrir et développer encore plus la présence de pollinisateurs a fait son chemin. Le premier appel à candidatures du FSAb arrivant à point nommé pour franchir une étape supplémentaire avec l’objectif de convertir 4ha79 de terres agricoles en jachères mellifères ou apicoles en introduisant les 3 premières ruches sur l’exploitation. Les conditions climatiques de ce printemps 2020 ont   perturbé   la   bonne implantation   des couverts apicoles (sainfoin,mélilot,  trèfles,  sarrasin,  bourrache, fétuque  élevée,  phacélie..) avec des réussites variées. La phacélie prédominait cette année, attirant l’œil de deux apiculteurs (l’un amateur et l’autre professionnel) me sollicitant pour implanter leurs ruchers à proximité, finalement ce sont presque 60 ruches qui furent positionnées pour butiner ce nectar de choix. Avec l’objectif de pérenniser ce partenariat dans les années à venir. »